L'Hebdo # 11
"On sait, avec certitude, qu’au moins 16 125 espèces sont menacées d’extinction. Des animaux aussi familiers que l'ours blanc, l'hippopotame et les gazelles du désert viennent grossir les rangs des espèces menacées d'extinction, en compagnie des requins océaniques, des poissons d'eau douce et des fleurs méditerranéennes. Des mesures de conservation ont été bénéfiques au pygargue à queue blanche et offrent une lueur d'espoir aux vautours indiens.
La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2006™ met clairement en lumière le déclin permanent de la biodiversité mondiale et l'impact de l'humanité sur toutes les formes de vie de la planète. Reconnue comme l'évaluation la plus sérieuse de l'état de conservation mondial des plantes et des animaux, la Liste fournit une mesure exacte et précise des progrès, ou de l'absence de progrès de l'objectif fixé par la communauté mondiale : assurer, d'ici à 2010, une forte réduction du rythme actuel de perte de la diversité biologique.
« La tendance qui se dégage de la Liste rouge de l'UICN 2006 est claire : la perte de biodiversité s'accélère au lieu de ralentir » déclare Achim Steiner, Directeur général de l'Union mondiale pour la nature (UICN). «Cette tendance est lourde de conséquences pour la productivité et la résilience des écosystèmes ainsi que pour la vie et les moyens d'existence des milliards de personnes qui en dépendent. Il est possible de la renverser, comme le prouvent les nombreux succès de la conservation. Mais pour réussir à l'échelon mondial, il faut nouer de nouvelles alliances entre tous les secteurs de la société. La biodiversité ne sera pas sauvée par les seuls spécialistes de l'environnement -- il faut qu'elle devienne la responsabilité de chacun d'entre nous et que nous ayons les moyens et les ressources pour agir » a-t-il ajouté."
Lire la suite du rapport > ici
Le site de l'UICN > Anglais / Comité français
mardi 02 mai 2006
Clearstream n'est qu'un maillon de ce système, caricatural et dénoncé depuis le début de l'année 2001 par Denis Robert (et d'autres), dans la foulée de sa prime-enquête [en 1996, Denis Robert réunissait sept grands magistrats anti-corruption pour lancer l'Appel de Genève pour un espace judiciaire européen. Cet appel fait l'objet d'un livre 'La justice ou le chaos', paru la même année] et du livre-bombe Révélation$ qui conduisit à une enquête parlementaire sur le blanchiment d'argent, présidée par Vincent Peillon et Arnaud Montebourg [de ces développements, Denis Robert tira un second récit 'La boîte noire' et un second film diffusé par Canal+, L'affaire Clearstream].
Le combat de coqs qui oppose les deux lobes de notre actuel gouvernement bicéphale a conduit "on ne sait qui mais vous finirez par le savoir" à glisser dans des fichiers éponymes gracieusement communiqués par un "corbeau" quelques noms (grands dirigeants et politiques, de multinationales et PME aussi célèbres que Lagardère ou l'UMP pour ne citer qu'elles), listing à faire bander n'importe quel magistrat. En mai 2004, le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé de l'enquête sur la vente des frégates de Taïwan (une autre perle de malversations) avait reçu une lettre anonyme citant des numéros de comptes bancaires allant déjà en ce sens. Rumeurs, luttes de pouvoir, gros sous : "et là, c'est le drame".
Depuis, l'exécutif français est en sursis. Depuis quoi ? Depuis que cette affaire, véritable mine antipersonnelle, a fait imploser le deuxième pied d'un gouvernement dont brushing-premier avait déjà suicidé l'autre d'une balle à fragmentation Conçue Pour Exister. La suite ? Un champ de course où étalons et porteur(s) de talonnettes parient sur une issue inéluctablement tragique. Péril dans la Maison République... Car quelle qu'elle soit, cette ruée vers le poste sacré et l'enlisement de celui qui occupe le trône-France avec insistance pour une insoignable constipation [j'ai pas dit constitution] mêlée d'incontinence-lasse est d'ores et déjà une tragédie pour le pays. Cette République que l'on dit Royaliste à ses heures et dont la petite musique ressemble chaque jour davantage à des orgues tapageurs de quelque barbarie exaspérée est à bout de nerfs. Le gouvernement ne s'en remettra pas, ne doit pas s'en remettre. Le chef de l'État sans doute pas plus (quoi qu'un Bush n'ai "même pas" souffert d'un Fahrenheit 911, ce qui est quand-même extraordinaire).
- Pas tout de suite mon amour, fini déjà ton Clearstream."
dimanche 30 avril 2006
Comme promis, mercredi vous en saurez plus sur cette ambitieuse première que sera le PoliTIC'Show...
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samedi 29 avril 2006
Un homme, un système, un gouvernement se dissolvent bruyamment [bruit]
mardi 25 avril 2006
> Que s'est-il passé entre le 15 septembre et le 15 octobre 2005 qui a fait subitement émerger Ségolène Royal dans la course à la présidentielle ?
Ci-dessous tous les éléments chiffrés pour mesurer cette ascension "fulgurante".
Comme Ségo chez elle, je ferai une synthèse de vos réactions à mon retour (sous 8 jours)...
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[ blogueur "sous l'eau" jusqu'à mardi prochain - je mettrai en ligne quelques articles d'ici-là, en "wifi sauvage" et je reviens avec une surprise :) ]
lundi 24 avril 2006
Le moins pire est il de gauche, est il d'avenir, à ce propos ?
Le moins pire comme fond de commerce ; j'aurais rêvé plus mieux.
Je republie ici un commentaire reçu de Farzen, d'IranFocus, à l'instant là.
Ce dossier ne doit à aucun prix être laissé entre des mains belliqueuses...
Veillons, pesons.
"L’Europe doit restée ferme face à l’Iran et soutenir son opposition pour sortir de la crise. Entre la perspective de voir Téhéran se doter de l’arme atomique et celle d’une nouvelle guerre, il existe une troisième voie, celle de l’alternance politique. Il faut imposer un boycott général à ce régime pour éviter la catastrophe que représente les mollahs avec la bombe atomique. Alejo Vidal Quadras, Premier Vice-président du Parlement européen : Ce qu’il faut faire c’est établir une position très forte des Nations Unies et aussi, c’est très important, de permettre à la résistance démocratique, l’opposition démocratique au régime des mollahs, de travailler de façon efficace."
dimanche 23 avril 2006
Internationale. La Chine finance la Rébellion au Tchad, partie du Soudan, qui déchire à nouveau le Darfour. Maudit Darfour. Aujourd'hui c'est Ben Laden qui en fait le lieu d'affrontements durables et décisifs entre deux mondes, parmi d'autres leçons de morale radiodiffusées. Plus près de nous encore l'Iran de Mahmoud [notez que les Mahmoud sont en vogue, un Abbas président palestinien, un Al-Machhadani premier ministre irakien et le diabolique maigrichon va-t-en-guerre Ahmajinejad en Iran] continue plus que jamais d'être le fou des rois, menaçant de bloquer le Détroit d'Ormuz, par lequel transite un cinquième de la consommation mondiale d'or noir. Entre autres menaces illuminées qui rendent chaque jour plus probable un assaut ricain de plus (de trop ?). Au milieu se joue le pari nucléaire. Celui du nucléaire de l'énergie. Celui du nucléaire des génocides. Et pour fêter les 20 ans de Tchernobyl, Vinci et Bouygues célèbrent d'avance le second sarcophage (le premier qui avait coûté la vie à de milliers d'ouvriers russes fuit chaque jour davantage). 505 millions de dollars sont à la clef. Pendant ce temps Népal et Nigeria s'enfoncent dans le chaos. En terme de géostratégie Nigeria signifie "brut" (on parle énergie) et Népal signifient "déstabilisation de la Chine". Cette même Chine dont l'énergie est encore constitué à 80 % de charbon brûlé. Ce que l'on fait de plus polluant. Cette même Chine envahit cette semaine (et pour la huitième fois cette année) par le nuage de sable du désert de Gobi : 10 000 km² gagnés chaque année, une avancée qui n'est même plus freinée par quelque barrière verte que ce soit. Pékin sera, cette semaine encore, recouverte des centaines de milliers de tonnes de sable et l'on tirera à nouveau quelques fusées pour que de rares gouttes rincent les villes. Sur TF1 l'on planche déjà sur les fictions qui montrent Paris envahie par cette plaie et autres cataclysmes. Les allégories sont à la mode à la veille des grandes migrations, notamment US.
Stratégies nationales ensuite. Bernard Kouchner annonce (confirme ?) sa candidature, soutient parallèlement Ségo et demande de véritables primaires à gauche (des primaires ouvertes à TOUS - que j'appelle également de tous mes vœux et qui resteront vraisemblablement une utopie). Kouchner ? C'e n'est ni plus ni moins que le plus populaire des hommes politiques français. Un ennemi de la langue de bois qui paiera longtemps sac de riz et absence de fief électoral. Reste que dans un gouvernement Ségo (centriste ?) il pourrait prendre la place actuellement vacante ou bafouée, celle de la Chancellerie, celle de l'incompétent Douste. A 24 et 29 points de satisfaction Chirac et son lobe droit dissolutoire (le gars qui n'a pas démissionné, pour garder la main sur la honte Clearstream) battent tous les records d'impopularité. A leur [extrême] droite l'on ne doute plus un instant d'un scénario "façon 2002". Dans la saillie béante un hyperactif autoritariste drague les masses avec un talent rare. En socio-stratégie l'on pourrait qualifier la situation de "mat". La 5° république, en échec, joue des coudes face au fous et au tours qui, de biais ou de face, s'apprêtent à un assaut qui attendra s'il le faut la rentrée. Difficilement plus. Profitons des beaux jours, tous ces calculs, jeux de Go et stratégies de comptoir pourraient assombrir la suite. Au fond, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. A ce rythme demain n'est plus si loin.